NATHALIE BAILLON
Dans la grande famille du cyclisme, il y a ceux qui pédalent et ceux qui vivent vélo. Notre invité fait définitivement partie de la deuxième catégorie. Entre les KOM durement acquis, les sorties épiques et les projets fous, il nous livre sans filtre sa vision du cyclisme moderne. Une interview où il est question de watts, de tarte au flan, de souffrance volontaire et de cette passion dévorante qui fait pédaler plus vite que la raison. Attachez vos cale-pieds, on monte dans sa roue pour une discussion à coeur ouvert.

Comment a commencé ta passion pour la petite reine ?
N.B. — Passionné – "J'aime rouler et raconter à quel point c'était dur." Les watts, c'est bien, mais ce sont les histoires qui me font vibrer.
Quel est ton plus grand fait d'armes sur un vélo ?
N.B. — La traversée des Alpes en autonomie complète, 850 km en 5 jours. J'ai dormi dans des refuges, mangé des barres énergétiques périmées et parlé à mes mollets. Ils ne m'ont toujours pas pardonné.
Sur une échelle de 1 à 300, à quel point es-tu prêt à souffrir pour aller au bout d'un défi sportif ?
N.B. — 275 - J'ai déjà posé mes congés pour 2025 en prévision d'un ultra qui n'existe pas encore. Ma famille pense que je suis fou, mon médecin aussi.
Si tu avais le choix entre ces trois propositions, laquelle prendrais-tu ?
- A : Gagner une course de 300 km en solitaire, en mode légende absolue.
- B: Faire un top 3 sur une course mythique (Tour de France, Paris-Roubaix, ou même la montée du Ventoux en sandales).
- C: Avoir droit à 300 parts de la tarte au flan de la boulangerie De Nardi, sans avoir à lever un orteil.
(Attention, seule l’option C est garantie sans courbatures.)
N.B. — (A) Gagner une course de 300 km en solitaire. Le vélo, c'est avant tout une aventure personnelle. Et puis, j'ai déjà goûté la tarte au flan de De Nardi.
La photo Strava, un art à part entière. Pour toi, c’est quoi LA photo à poster après un défi ?
- A : Une carte postale avec un paysage sublime, histoire de faire croire que c'était une sortie plaisir.
- B: Un selfie en plein effort, où on devine que tu es à deux doigts de voir flou.
- C: Ton fidèle destrier, fièrement posé devant un panneau mythique (et accessoirement, pour cacherque t’es en PLS derrière).
N.B. — A: Gagner une course de 300 km en solitaire. Le vélo, c'est avant tout une aventure personnelle. Et puis, j'ai déjà goûté la tarte au flan de De Nardi.
“Entre un KOM sur le Ventoux et la tarte au flan de De Nardi, mon cœur balance. Mais le flan, lui, ne me fait pas cracher mes poumons.”


